Tout d’abord, tous les renseignements donnés dans ce résumé seront sûrement caduques si vous désirez partir en voyage au Venezuela. Les horaires de bus changent régulièrement, et les lignes peuvent disparaître du jour au lendemain.

Il faut toujours vérifier plusieurs fois l’information, et, si vous n’êtes pas hispanophone, quelques difficultés vous attendent quand les gens vous donneront des explications et que vous allez secouer bêtement la tête en répondant " si, si " à chaque phrase faisant croire à votre interlocuteur que vous avez compris alors qu’il n’en est rien.

L’Anglais ne sert que dans les aéroports et quelques agences touristiques, ne comptez pas dessus pour demander un renseignement dans la rue, et donc si vous voulez faire une excursion un peu originale.

Je donnerais les prix en Dollars (et en Bolívars), car ceux-ci peuvent doubler d’une année sur l’autre alors qu’en équivalent Dollars, ils sont restés stables. Le Change actuel est d’environ 90~100 Bs pour 1FF (17 Bs = 1FF en 1994).

Il nous a fallu environ 300fr/j/personne pour le séjour (plus le billet d’avion) en comptant les excursions avec guide touristique. Le prix peut baisser de manière drastique si vous allez manger au restaurant à 1000 Bs (10F), mais là, c’est votre estomac qui risque de ne pas apprécier (NdC (Note de la correction) On a jamais essayé, aux prochains voyageurs de confirmer ou d’infirmer cette affirmation hasardeuse).

La nourriture et le logement ne sont pas excessifs, mais tout ce qui concerne les produits de marque, montres, CD, vêtements, parfum sont exactement au même prix qu’en métropole. N’espérez pas, comme moi, vous acheter une nouvelle montre de marque de bonne qualité moins cher qu’en Guyane.

Pour notre séjours, c’était environ 30fr/j pour la chambre, 100fr/j de nourriture (NdC On était goinfres !) et le reste pour les excursions et les extra.

Autant que possible, il faut prendre les bus de nuit qui sont confortables et qui font gagner un jour de voyage à chaque fois. Ne pas oublier sa petite laine ou prendre carrément le duvet, car la climatisation est poussée à fond dans ces bus. A 40 centimes le litre de Gasoil (70c pour l’essence), le terme économie d’énergie n’existe pas au Venezuela.

En dehors des grand axes routiers, il n’y a aucune indication sur les routes, même pas de bornes kilométriques. Le réseau routier est un gigantesque labyrinthe, et même avec une carte routière, on peut s’y perdre facilement à partir du moment où l’on ne connaît pas la région.

Heureusement que la population est habituée à répondre aux questions sur la direction à prendre, car même les Vénézuéliens peuvent se perdre quand ils ne sont pas du coin.

Il y a très peu de panneaux de signalisation et tout le marquage se situe au sol (stop, avertissements pour la chaussée défoncée). Quand vous voyez une ou plusieurs bandes de couleurs traverser la route, RALENTISSEZ, les routes sont défoncées et on ne voit pas les dos d’ânes ou les creux, d’autant plus que beaucoup de ralentisseurs à l’entrée des agglomérations sont couleurs goudrons, ou encore mieux, un morceau de route manquant 20m après le virage.

Pour le " paquetage " prévoir des vêtements d’été, une petite laine, pantalon et un bon coupe-vent/pluie, de bonnes chaussures, lunettes de soleil, chapeau, crème solaire, médicaments " turista " (NdC Tu as eu des problèmes ?), un duvet et un hamac (indispensable pour Catatumbo). Bref ce qui faut pour un week-end carbet plus quelques affaires de montagne.

Autre détail important, les cabines téléphoniques sont limitées aux communications locales (sauf dans les aéroports et quelques emplacements touristiques) et il faut une carte téléphonique de 5000 Bs, à 1200 Bs la minute vers la métropole, ça ne dure pas longtemps. Il faut donc aller dans une agence CANTV en journée (France Telecom local) pour appeler d’une cabine et payer ensuite l’addition (salée) !

A la fin de ce récit se trouvent quelques adresses pour contacter directement les guides ou les gîtes sans passer par une agence et économiser les 50$ de commission de l’agence.

Préparer aussi une carte d’Amérique du Sud, car beaucoup de Vénézuéliens nous prenaient pour des extra-terrestres quand on leur parlait d’un département français ou l’on tire des fusées. Ils pensaient qu’on leur faisait une blague !

Un dernier détail, la police est nombreuse et bien armée (pistolets dignes de l’inspecteur Harry, fusil à pompe, que du gros calibre), il vaut mieux ne pas la chatouiller, même pour plaisanter. Autrement ceux-ci sont courtois quand on demande un renseignement.