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Los Llanos 2éme partie

Samedi 15/05

Petite ballade de 3h à cheval pour Fabrice et Antéro à travers la " pampa ", je me suis contenté d’une ballade à pied tout seul pour observer plus facilement les animaux, et puis aussi à cause d’un léger mal de tête (non, non, ce n’est pas à cause de la cerveza, NdC le stress peut être ?).


Nos fiers Caballeros Fabrice & Antéro.

Ils ont pu voir un fourmilier apprivoisé qui ressemble à une grosse peluche et qui se laisse prendre dans les bras sans problèmes par les enfants du propriétaire.


Fourmillier apprivoisé.

Pendant ce temps le chef de famille du gîte (Ramon) est allé pêcher d’autres piranhas, car pendant la nuit, ceux de la veille ont été mangés par les rats.

L’après-midi, partie de capture d’anacondas. A défaut d’anaconda, Ramon arrive à capturer un petit caïman d’environ 1m20 avec la queue, ce qui nous a permis de nous faire prendre en photo à tour de rôle. Evidemment, il a fallu relâcher la bête qui a occasionné une petite frayeur à Fabrice en courant vers lui la gueule grande ouverte pour s’éloigner le plus vite possible de la route.


De gauche à droite, le guide Juan, le croco et le touriste !

Nous sommes aussi allés cueillir des mangues, qui était excellentes. Jamais je n’avais mangé des mangues avec ce petit goût de résine de pin en sus! C’est très différent du parfum que l’on trouve dans les glaces.

Sur le chemin du retour, Ramon repère un fourmilier à 300m de la route. Lui et son fils partent le chercher, son fils cours jusqu’au fourmilier, et le rabat vers nous. Nous ne savions pas toujours si c’était le fourmilier ou le fils qui courrait derrière l’autre. Enfin chapeau pour le fils d’une dizaine d’année qui nous a fait une petite course de 500~600m avec de l’eau jusqu’aux mollets, d’ailleurs, on l’a vu disparaître pendant une seconde dans un trou d’eau !

Le soir nous avons mangé du piranha grillé, qui est un très bon poisson. Nous avons sympathisé avec Ramon et il a pu nous raconter d’autres anecdotes sur la région et les animaux. Par exemple, un homme ivre s’est endormi près d’une rivière et un anaconda a commencé à lui avaler le bras. Au niveau de l’épaule, l’homme s’est réveillé et a sorti son couteau de chasse (style Rambo) pour ouvrir l’anaconda de la tête au ventre. Mais il a fallu l’amputer au niveau du coude.

Le gîte est au bord de l'eau et en pleine saison des pluies, la rivière en contrebas monte jusqu'au niveau de la maison, je lui demande s’il n’y a pas des animaux qui en profitent pour venir manger ses poules. S’ensuivent 2 nouvelles anecdotes.


Les crocos sont à 20 métres du gite sur l’autre rive.

Une nuit, les touristes ont été réveillés par une poule qui pousse des cris d’affolement, ils sortent de leur baraquement pour voir un anaconda qui tient la poule sur la branche au dessus du baraquement. Il l’avait capturé au niveau du sol et était monté pour la manger tranquillement.

Une autre fois, Ramon est sorti de sa maison au petit matin pour constater qu’il y avait un bon crocodile (plus de 2m) dans la cour en train de lézarder.

Nous avons appris par la même occasion que la soi-disant technique de chasse de l’anaconda à la guyanaise était totalement hasardeuse. Cette technique consiste à tâter avec les pieds le fond de l’eau jusqu'à qu’on sente le corps d’un anaconda, on le soulève, et dés qu’on voit un bout sortir, c’est la tête. Il faut alors aller jusqu'à la queue et la taper contre quelque chose de dur pour étourdir l’anaconda. D’après le guide, ça marche très bien sur beaucoup d’animaux y compris l’homme (" si tu me tape sur la queue, c’est sur, j’ai mal à la tête ! "), mais cela semble d’une efficacité douteuse sur un anaconda. Il faut être au moins 2, le premier traîne l’anaconda par la queue pour qu’il ne puisse pas s’entortiller, et le 2éme essaye d’attraper la tête pour immobiliser la bête en le tendant à " mort " pour qu’il ne puisse plus bouger. Ensuite, les touristes se mettent au milieu pour la photo, malheureusement, on a pas pu essayer cette technique.

Ils ont été intéressés par la Guyane Française, et on a essayé de décrire un peu ce département.

Ils nous ont pris pour des fous quand on leur a dit qu’on allait dormir en pleine forêt avec des hamacs. C’est sur que je ne m’amuserais pas à faire la même chose à Los Llanos, mais on les a rassurés en leur disant qu’en groupe ce n’est pas dangereux, mais qu’on n’irait pas dormir tout seul en forêt profonde.

Nous avons pu constater que nos amies les araignées étaient encore là, et il y en avait 2 de plus.

Dimanche 16/05

C’est l’heure du retour sur Mérida, j’ai l’agréable surprise de trouver un petit serpent dans mes chaussettes en me levant et un cafard de compétition dans mon sac ! Evidemment, le pauvre serpent a été pris en photo.

Retour tranquille à l’hôtel Italia au bout de 7h de voyage, où nous retrouvons les 2 françaises qui nous parlent de leur 4 jours de randonnée pour aller au sommet du " el pico Bolívar ", 1700m->5000m. Tout le matériel de montagne etait fourni, et leur guide (1m60, 55kg tout mouillé) portait toutes les rations, la tente, les duvets et le matériel d’escalade. Il devait avoir un sac d’une vingtaine de kg. Détail amusant, il était souffrant à basse altitude et se sentait mieux à partir de 2500m ! Mais elles ont eu bien mal à la tête après 3500m d’altitude, 4 jours est vraiment un minimum pour s’adapter, même si elles n’avaient pas un gros sac. Pour les personnes intéressées, c’est 40$ par personne si mes souvenirs sont exacts.

 


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